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l'éco-résilience

PRÉSENTATION

Depuis 5 ans l’Association Source de Résilience donne des conférences, organise des stages et des formations pour diffuser le fruit de ses expériences et de ses recherches sur la résilience. Nous y exposons les fondements d’une Résilience Intégrale fondée sur l’existence, dans les lois de la nature, d’une force évolutive qui utilise l’adversité comme source de progrès.  « L’homme est un être de transition ». Le  fruit d’un processus évolutif,  transformant les crises en chemin de vie. Du Big Bang aux premiers atomes, des premières étoiles aux galaxies, du minéral au végétal et de l’animal à l’homme, l’histoire de l’univers, que nous raconte la science la plus récente, montre comment l’humanité n’est qu’une nouvelle étape d’un formidable chemin de résilience.

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La maladie du siècle ?

La notion d’éco-anxiété est la contraction d’« écologie », au sens de « science  des relations des êtres vivants avec  leur environnement », et d’« anxiété ».

L’éco-anxiété  rend compte des expériences d’anxiété liées aux crises environnementales. Il englobe “l’anxiété liée au changement climatique”, tout comme l’anxiété suscitée par une multiplicité de catastrophes environnementales, notamment l’extinction d’écosystèmes entiers, l’augmentation de l’incidence des catastrophes naturelles et des phénomènes météorologiques extrêmes, la pollution de masse mondiale, la déforestation, l’élévation du niveau de la mer, le réchauffement de la planète, les pandémies, les guerres.

Certains en parlent déjà comme de la Maladie du siècle. La formule peut choquer mais elle ne fait que constater l’effroyable pandémie qui sévit déjà dans la jeunesse.

Les trois quarts des 16-25 ans dans dix pays, du Nord comme du Sud, jugent le futur « effrayant ». D’après une étude approuvée par la revue « The Lancet », 45 % de ces jeunes affirment même que l’éco-anxiété affecte leur vie quotidienne.

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Mais ce mal ne concerne pas que les jeunes.

Plus de 1 200 personnes ont répondu à l’enquête en ligne sur le site de solastalgie.fr. Les répondants sont des personnes  sensibles à  l’éco-anxiété puisqu’ils sont plus de 90 % à affirmer que la dégradation de l’environnement crée chez eux un sentiment d’anxiété. Ces « éco-anxieux » sont des jeunes (46 % ont moins de trente-cinq ans et 74 % ont moins de quarante-cinq ans), des femmes (65 %), des citadins (42 % vivent dans des agglomérations de plus de 100 000 habitants), des diplômés (38 % ont un niveau Bac+5, 76 % ont au moins un niveau Bac+2 et 84 % au moins un niveau Bac) et des CSP+ (41 % sont cadres, cadres supérieurs et professions libérales). Source Institut Jean Jaurès

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L’éco-anxiété n’est pas une maladie!

Pour l’association Source de résilience, comme pour de nombreux chercheurs, l’éco-anxiété n’est pas une maladie mentale ni une pathologie.  L’anxiété, liée aux changements climatiques et autres, constitue au contraire une réponse, on ne peut plus rationnelle,  compte tenu de la gravité des crises et des prévisions scientifiques alarmistes.

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L’éco-anxiété se présente en réalité comme une conséquence indépassable de la lucidité. Comment ne pas avoir peur du futur dès lors qu’on regarde objectivement l’état de la planète..

L’éco-anxiété est une manière polie pour ne pas dire son vrai nom:  le désespoir. On ne devient pas seulement éco-anxieux en restant passivement chez soi devant ses écrans. Une grande partie des personnes qui en souffrent également  sont des militants prêts à tout pour éviter le pire ou encore des scientifiques, comme ceux du GIEC, qui depuis des années sonnent l’alerte en vain. Ceux qui par tous les moyens possibles essayent de changer l’histoire et qui plus ou moins rapidement réalisent que rien ne change, que rien ne pourra plus empêcher l’emballement des catastrophes. Le dernier rapport du GIEC nous dit qu’il nous reste trois ans pour tout changer. Après plus rien ne sera sous contrôle. Normalement, le cerveau humain et son armure égotique n’est pas capable d’accepter une telle réalité. Il utilisera nombre de biais cognitifs pour contester ou relativiser les faits qui le dérangent. L’éco-anxiété se présente alors comme le prix du courage de ceux qui regardent les faits en face.

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L’éco-anxiété comme un chemin de deuil

L’éco-anxiété est un deuil. Le deuil du futur. D’un futur crédible et désirable. Comme le deuil, l’éco-anxiété n’est pas une maladie mais un fait de la vie, une adversité suprême. On ne guérit pas d’un deuil tout comme on ne peut guérir de l’éco-anxiété.

Mais si on ne guérit jamais vraiment d’un deuil on sait que le travail qui accompagne le chemin du deuil est un chemin de résilience. Le deuil dans son quatrième temps est un moment d’acceptation, de réconciliation et finalement de reconstruction. Il permet comme toutes les grandes crises de faire un saut évolutif, de grandir au delà de tout ce qu’on aurait pu imaginer. Prendre conscience de cette force, en comprendre le fonctionnement, en faire l’expérience dans l’ici et maintenant,  permet de se repenser totalement et de reconsidérer son rapport au Monde sur de nouvelles bases. De reprendre confiance qu’un futur crédible et désirable reste toujours possible.

PROGRAMME du stage

Les journées se divisent en quatre temps:

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1/ Le chemin de résilience se trouve en premier lieu en soi. Il est donc important de consacrer du temps à cette exploration. De nombreux moyens existent, à chacun de trouver le sien. Au cours du stage nous présenterons différentes techniques de Yoga et de méditations.

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2/ Le chemin de résilience est un chemin d’actions. L’éco-anxiété force le questionnement sur sa façon de vivre au quotidien. De se nourrir, de se loger, de se chauffer…Au cours du stage sous forme d’ateliers pratiques nous explorerons les routes de l’autosuffisance individuelles ou collectives dans l’exemplarité de l’expérience que nous conduisons au sein de l’association.

 

3/ Le chemin de résilience est un chemin de connaissances nouvelles. Au cours du stage, sous formes d’exposés théoriques nous irons faire un tour du coté de la recherche scientifique pour tenter de répondre aux questions qui animerons nos débats.

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4/ Le chemin de résilience est un chemin de partage. Au cours du Stage nous favorisons les temps d’échanges au sein du groupe.

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LES THÈMES ABORDÉS PENDANT LE STAGE:

JOUR 1: Peut-on penser contre son cerveau ?

Selon, le philosophe des sciences Gaston Bachelard, cela signifie essentiellement qu'il faut adopter une conception ouverte. Il faut être capable de penser l’impensable. De dépasser ses croyances. Cette première journée a pour objet de sensibiliser les stagiaires à l’existence de ses barrières culturelles. Prendre conscience de sa nature égotique et de son rôle dans la difficulté de changer sa manière de penser.

Jour 2: Qui a peur de la mort ?

La journée consacrée à cette question sera animée par Simone-Aimé Le Mazou, Présidente Fondatrice de l’association Source de Résilience. Elle partagera son expérience de Deuil et les différents temps qui le jalonnent. Sur la base de son mémoire publié dans une revue scientifique elle  expliquera comment le deuil se trouve être la plus belle ruse de la nature résiliante.

Jour 3 et 4: Vivons-nous une crise évolutive ?

L’histoire des dernières extinctions montre comment la vie a toujours su trouver son chemin vers la conscience. Les dinosaures ont disparu, doit il en être forcement de même pour l’homme ?

Jour 5: Vers une véritable  science des lumières ?

Dans une conférence donnée en novembre 2021 à l’association française d’astronomie, David Elbaz Astrophysicien, nous livre les dernières découvertes dans le domaine de la physique de l’univers. Il y expose le principe d’un univers qui loin d’aller vers de plus en plus de chaos, comme le voudrait l’entropie classique, s’organise en réalité pour évoluer vers plus en plus de lumières. Il s’agit là d’une nouvelle ouverture, parmi tant d’autres, de la recherche fondamentale sur l’existence de forces cachées dans la nature du Monde. Cette journée permettra d’inscrire résolument la résilience dans son contexte scientifique.

Jour 6 et 7: Dieu joue t’il aux dés ?

Quel Dieu bien portant laisserait sa création dans ce désespoir ? Pourtant une très grande majorité d’entre nous croient d’une manière ou d’une autre que le monde n’est pas le fruit du hasard ni que la mort soit la fin de tout. Le chemin de résilience peut résoudre à sa manière ce paradoxe. 

Jour 8 et 9: Le libre arbitre en questions

Ces journées constituent en quelque sorte le point d’orgue du stage. Nous y aborderons la question qui fâche. Le libre arbitre. Le chemin de résilience force ce questionnement. Sommes nous seuls a décider ou des forces de la nature cachées influencent t’elles nos choix ?

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